Journal 19/20 ici Alsace du 12/01/25
Articles de Presse
Articles de presse à partir de 2010 jusqu’en 2023.
Différentes sources détails des articles en sélectionnant la flèche.
2023
Bourse aux disques : la seconde main a la cote à tout âge
Après un petit creux lié au Covid, elle surfe désormais sur le retour en grâce de la seconde main, pour des raisons liées aux économies, à la nostalgie ou/et à l’écologie. À la Halle du marché de Neudorf, la Bourse aux disques de Strasbourg a fait le plein ce dimanche. Elle fêtera ses 30 ans l’an prochain.
La bourse aux disques dans la halle du marché de Neudorf. Photo DNA /Cédric JOUBERT
Dis-moi comment tu t’habilles, je te dirai quelle musique tu aimes. À l’entrée de la Halle du marché de Neudorf, où se tenait ce dimanche la deuxième Bourse aux disques de Strasbourg de l’année – prise d’assaut dès potron-minet, à voir l’interminable file d’attente qui serpentait sur la place du Marché —, la variété des looks répondait à celle de l’offre musicale déclinée par la trentaine d’exposants.
Dans les allées noires de monde, on croisait quelques rouflaquettes, mais aussi des T-shirts The Cure ou Depeche Mode arborés par des quinquas nostalgiques et une kyrielle de sweat-shirts noirs à capuche estampillés System of a Down, Metallica ou Rammstein. Des signes extérieurs de passion généralement volontiers assumés. À l’image de Damien, 24 ans, arrivé de Lyon la veille avec son père, queue-de-cheval blonde et sweat Metal is Religion sur les épaules. « C’est la première fois qu’on sort de notre région pour une bourse aux disques. On savait qu’ici, il y avait pas mal de vendeurs allemands – ils constituent la moitié des exposants, NDLR –, et comme la culture Heavy Metal est plus développée chez eux, on est venus voir ! », explique celui qui, en ce milieu de matinée, en est encore aux repérages. Fan de rock, Alain, lui, n’a fait « qu’un seul stand » et a déjà quasiment épuisé tout le budget de 50 € qu’il s’était fixé ! Carole est à la recherche d’un album de Brassens à offrir à sa mère à Noël…
On trouve de tout à tous les prix, ici. Aussi bien du « Krautrock » allemand que de la musique électronique, de la soul que de la chanson française, du jazz que du classique. Des vinyles, surtout, mais aussi des CDs ; plus de 100 000 au total, vendus de deux à plusieurs centaines d’euros. À l’image de cette rareté : un exemplaire de Reflections on the future , un LP (enregistrement long, NDLR) du groupe de rock allemand « heavy-progressif » Twenty Sixty Six and Then datant de 1972, estimé autour de 900 €. Ou de ce premier pressage du premier album du rappeur MC Solaar, qui flirte avec les 300 €.
30 ans l’année prochaine
30 ans l’année prochaine
Venu de Ergersheim, Christian, lui, ne cherche rien. Si ce n’est à se débarrasser de sa propre collection de disques, même s’il « écoute toujours beaucoup de musique », ce qui n’est pas forcément du goût de son épouse… À bientôt 80 ans, il en possède plusieurs centaines, mais estime qu’il n’a « plus l’âge de garder tout ça » et cherche un acheteur. « J’ai de tout ! Tous les albums des Beatles, les vieux Elvis Presley, du Brassens, de la musique classique ; des 78, 45 et 33 tours, des CDs… », égrène ce fan de Cliff Richard qui tient dans ses mains une liste de plusieurs pages.
En janvier prochain, la Bourse aux disques de Strasbourg, dont c’était ce dimanche la 56e édition, fêtera – toujours à la Halle du marché de Neudorf — son 30e anniversaire. L’occasion pour son organisateur, Pierre Steinmetz, d’un petit retour en arrière. Il semble loin le temps où celui qui était alors encore en BTS Action commerciale lançait avec quelques autres sa toute première bourse au Wacken, dans le cadre d’un projet d’études. « À l’époque, on avait 600 mètres linéaires de stands et 150 exposants de onze nationalités », se souvient-il. Rendez-vous en janvier pour savoir combien ils seront 30 ans plus tard…
La prochaine Bourse aux disques de Strasbourg aura lieu le dimanche 14 janvier de 9 h à 17 h 30 à la Halle du marché, place du Marché à Neudorf. Plus d’infos sur la page Facebook ou : www.festival-disque.com

2022
Les disques vinyles, une histoire de famille… et d’amour
Lors de la 53e bourse aux disques, dans la Halle du marché au Neudorf, ils sont nombreux ce dimanche après-midi à chercher le vinyle qui les fera vibrer. Parmi les amateurs, Clovis, 25 ans, a déjà trouvé son bonheur.
Il y a quatre ans, il a fait de sa passion son métier en ouvrant une boutique à Nancy. « Mon grand-père faisait du saxo, je viens d’un milieu de motard, quand j’étais petit, j’ai monté un groupe… La musique m’a toujours suivie », témoigne-t-il. Il a hérité de cet attrait pour les vinyles de son père, vendeur itinérant et présent ce dimanche derrière son stand. « Je vends des disques depuis que j’ai dix ans », sourit Clovis.
À ce jeune âge, il assistait déjà son père et s’est passionné de pop culture au fil du temps. « Les CD c’est analogique, c’est plus électrique. Là, avec les vinyles, il y a plus de grain. Si on a un bon système son, on a l’impression d’être avec les musiciens dans le studio, assure le jeune disquaire. Si tu es fan d’un groupe et que tu trouves une bonne platine, tu peux même peut-être entendre des choses que tu n’entends “pas forcément” quand tu es sur YouTube ou Spotify. »…..


2020
Le vinyle résiste au virus
Strasbourg | Bourse aux disques – Le vinyle résiste au virus Source : article DNA Les Dernières Nouvelles d’Alsace, du 19 octobre 2020, Valérie WALCH DNA
Parmi les rares événements à n’avoir pas été annulés ces dernières semaines, la 50e Bourse aux disques de Strasbourg a investi ce dimanche la Halle du marché de Neudorf, en mode « Covid compatible ».
50e édition de la Bourse aux disques de Strasbourg, à la Halle du marché de Neudorf. Photo DNA /Michel FRISON
« Résiste, prouve que tu existes… » Quelque part au fond d’un bac, les paroles de la chanson composée par Michel Berger pour France Gall en 1981 résonnent, ce dimanche matin. Résistant à la morosité ambiante, ayant échappé de justesse à l’avalanche d’annulations des derniers mois et au nouveau tour de vis prévu dès ce lundi, la 50e Bourse aux disques de Strasbourg aura finalement pu se tenir. « J’ai longtemps hésité, mais je me suis dit qu’il fallait la faire. Pas pour le chiffre, parce qu’on sait qu’on sera loin des records de janvier et des 1 000 entrées de la salle de la Bourse, mais par principe ; pour montrer que malgré les circonstances, quelque part, la vie continue… », analyse Pierre Steinmetz, le fondateur d’Eurevent, qui porte l’événement.
De là à dire que cette 50e bourse s’est tenue sur un modèle classique, il n’y a qu’un pas. Mais dans le monde d’après, plus rien n’est comme avant. À commencer par le lieu. Exit la salle de la Bourse, trop exiguë. Place à la Halle du marché de Neudorf, certes plus froide et chiche en stationnements, « mais qui a permis de bien espacer les stands », note Pierre Steinmetz. D’autant qu’au lieu de 35 d’ordinaire, les exposants ne sont que 25, certains ayant préféré – ou été obligés – de s’abstenir, notamment les Allemands venus de Länder éloignés. À l’entrée, les visiteurs sont invités à laisser leurs coordonnées (90 % le font de bonne grâce) et à passer par la case gel hydroalcoolique. À l’intérieur, la jauge est à 150 personnes. Parcours fléché et marquage au sol sont en place. Des flacons de gel sont disponibles partout, tandis qu’à intervalles réguliers, une annonce micro rappelle la nécessité de garder ses distances. Pour étaler les flux, les portes ont en outre ouvert dès 9 h, au lieu de 10 h habituellement.
« C’est compliqué en ce moment. Mon chiffre a baissé d’au moins 25 ou 30 % », estime Pierre Rey, disquaire à Belfort, venu avec une impressionnante collection de vinyles à la gloire de Johnny (mais pas que). « Les gens sont moroses, ils n’ont pas le moral ! Ce n’est plus du tout le même entrain qu’avant le Covid. » Sur son stand où cohabitent heavy métal et reggae, son discret voisin allemand Bernd, venu de Mannheim, ne dit pas autre chose, sinon qu’il profite de la dérogation de 24 heures et sera « largement dans les clous, puisqu’[il] a prévu de ne passer que 13 heures à Strasbourg ». Un peu plus loin, Thomas, spécialisé dans les CD des années 70, participe à sa seule bourse annuelle. Au contraire de Jean-Marc, un collectionneur de vinyles compulsif de Sarrebourg, installé à son compte depuis dix ans. « D’ordinaire, je suis inscrit à une quarantaine d’événements par an. Cette année, c’est seulement mon troisième, ce qui veut dire 80 % de rentrées en moins. Avant, je vivais de ma passion ; là, je n’arrive même plus à survivre ! »
Les vinyles, de père en fils
Sa collection personnelle n’est pas disproportionnée, il l’estime à une centaine de disques. Jean-Claude, son père, en possède environ 5 000 et estime « hyper important » de continuer à faire vivre cet intérêt auprès des jeunes générations.
« Mon fils m’a appris plein de choses aussi ! Il me fait connaître des groupes », ajoute le passionné, qui exerce dans le milieu depuis 37 ans.
« Ça crée un univers, une ambiance particulière »

2019
À Strasbourg, toutes les générations se retrouvent autour du vinyle
Il n’y a pas (/plus) d’âge pour collectionner les vinyles ! C’est du moins l’impression qui se dégageait ce dimanche en arpentant les allées bondées de la 48e Bourse aux disques de Strasbourg, où la variété des générations représentées n’avait d’égal que celle des styles musicaux présents dans les bacs.
Après des années de vaches maigres, et même si les temps sont révolus où la Bourse aux disques de Strasbourg « drainait 150 exposants et faisait 5000 entrées payantes au Wacken, se plaçant dans le Top 5 européen du genre », toutes les générations semblent (re) venir au microsillon. Jean-Pierre, la soixantaine, préfère parler de « galette ». Dont le son n’a « rien à voir » avec un CD ou un MP3, assure-t-il. Avec le vinyle, il y a un rituel. Une mise en condition d’écoute optimale. Le sortir de sa pochette (si elle sent la poussière, c’est mieux), allumer la platine, placer délicatement le disque, actionner le bras, le reposer en douceur pour que le diamant embrasse le premier sillon. Pierre Steinmetz appelle ça « les préliminaires » et ils sont quelques-uns à y être sensibles. Tous n’ont pas ce rapport mystique au disque noir, ceci dit. Venu de Lorraine, Jean-Marc Jung propose sur son stand quelques cassettes audio, tout en s’amusant du regain d’intérêt pour ce support « peu qualitatif, fragile et sensible à la chaleur », sur lequel chacun a un jour usé son stylo dans une tentative de rembobinage de la dernière chance.
« En farfouillant dans le grenier des grands-parents… »
Certains ont redécouvert le vinyle « en farfouillant dans le grenier des grands-parents ». Comme Ari, 16 ans, venu en train de Colmar, qui joue de la guitare dans deux groupes et fréquente la bourse depuis cinq ans. Sa première découverte ? Kiss. Mais il repartira ce dimanche avec, a minima, un 33 tours de Dickey Betts & Great Southern, acheté quatre euros. Un bon vieux « rock sudiste » qui viendra enrichir une collection qui compte déjà « environ 600 disques ». D’autres sont venus en famille. À l’image de Christophe, 32 ans, qui a entre les mains un 33 tours d’Otis Redding. Lui a renoué avec le vinyle « pour le son incomparable » quand on lui a offert une platine pour ses 30 ans. Ce matin, il a 100 euros pour assouvir sa passion et « fouine un peu ». Comme sa compagne Mélanie, 34 ans. Et Léonie, bientôt… huit ans, qui brandit déjà, tout sourire, un exemplaire de The Works , de Queen, « [mon] groupe préféré ! »
À quelques générations de là, Jacqueline, 89 ans, est venue voir si sa collection de classiques pourrait intéresser quelqu’un. « J’écoute toujours de la musique, mais plus de vinyles, alors je cherche à les vendre », explique-t-elle. Et de tenter sa chance auprès de Laurent Clairin, venu de Caen avec plus de 3 600 références et quelques raretés, du 33 au 78 tours – y compris des opéras sur disque monoface. À écouter sur les appareils « La voix de son maître », est-il écrit sur un des « disques à aiguille »… Toutes générations confondues, serait-on tenté d’ajouter.
La prochaine Bourse aux disques de Strasbourg aura lieu le dimanche 12 janvier, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à Strasbourg. Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement.
Parmi les rares événements à n’avoir pas été annulés ces dernières semaines, la 50e Bourse aux disques de Strasbourg a investi ce dimanche la Halle du marché de Neudorf, en mode « Covid compatible ».
50e édition de la Bourse aux disques de Strasbourg, à la Halle du marché de Neudorf. Photo DNA /Michel FRISON
« Résiste, prouve que tu existes… » Quelque part au fond d’un bac, les paroles de la chanson composée par Michel Berger pour France Gall en 1981 résonnent, ce dimanche matin. Résistant à la morosité ambiante, ayant échappé de justesse à l’avalanche d’annulations des derniers mois et au nouveau tour de vis prévu dès ce lundi, la 50e Bourse aux disques de Strasbourg aura finalement pu se tenir. « J’ai longtemps hésité, mais je me suis dit qu’il fallait la faire. Pas pour le chiffre, parce qu’on sait qu’on sera loin des records de janvier et des 1 000 entrées de la salle de la Bourse, mais par principe ; pour montrer que malgré les circonstances, quelque part, la vie continue… », analyse Pierre Steinmetz, le fondateur d’Eurevent, qui porte l’événement.
De là à dire que cette 50e bourse s’est tenue sur un modèle classique, il n’y a qu’un pas. Mais dans le monde d’après, plus rien n’est comme avant. À commencer par le lieu. Exit la salle de la Bourse, trop exiguë. Place à la Halle du marché de Neudorf, certes plus froide et chiche en stationnements, « mais qui a permis de bien espacer les stands », note Pierre Steinmetz. D’autant qu’au lieu de 35 d’ordinaire, les exposants ne sont que 25, certains ayant préféré – ou été obligés – de s’abstenir, notamment les Allemands venus de Länder éloignés. À l’entrée, les visiteurs sont invités à laisser leurs coordonnées (90 % le font de bonne grâce) et à passer par la case gel hydroalcoolique. À l’intérieur, la jauge est à 150 personnes. Parcours fléché et marquage au sol sont en place. Des flacons de gel sont disponibles partout, tandis qu’à intervalles réguliers, une annonce micro rappelle la nécessité de garder ses distances. Pour étaler les flux, les portes ont en outre ouvert dès 9 h, au lieu de 10 h habituellement.
« C’est compliqué en ce moment. Mon chiffre a baissé d’au moins 25 ou 30 % », estime Pierre Rey, disquaire à Belfort, venu avec une impressionnante collection de vinyles à la gloire de Johnny (mais pas que). « Les gens sont moroses, ils n’ont pas le moral ! Ce n’est plus du tout le même entrain qu’avant le Covid. » Sur son stand où cohabitent heavy métal et reggae, son discret voisin allemand Bernd, venu de Mannheim, ne dit pas autre chose, sinon qu’il profite de la dérogation de 24 heures et sera « largement dans les clous, puisqu’[il] a prévu de ne passer que 13 heures à Strasbourg ». Un peu plus loin, Thomas, spécialisé dans les CD des années 70, participe à sa seule bourse annuelle. Au contraire de Jean-Marc, un collectionneur de vinyles compulsif de Sarrebourg, installé à son compte depuis dix ans. « D’ordinaire, je suis inscrit à une quarantaine d’événements par an. Cette année, c’est seulement mon troisième, ce qui veut dire 80 % de rentrées en moins. Avant, je vivais de ma passion ; là, je n’arrive même plus à survivre ! »




2018
Franck Thuillier en dédicace
Si vous doutiez encore du retour en force des vinyles, allez donc faire un tour à la 48e Bourse aux disques de Strasbourg , ce dimanche, salle de la Bourse ! Saviez-vous que depuis 2016, les ventes de platines disques dépassent les ventes de platines CD et que les constructeurs relancent pour certains la production d’anciens modèles valant la bagatelle de 3 500 euros ? En 2017, 3,1 millions de vinyles se sont vendus en France, soit 56 % de plus qu’en 2016 ; la même année, ce sont 145 000 platines qui ont trouvé preneurs, soit 49 % de plus, là encore, qu’en 2016.
70 % de vinyles dans les bacs
Cette tendance se traduit à la Bourse aux disques de Strasbourg, avec des vinyles qui représenteront dimanche 70 % de l’offre présente dans les bacs, en plus des CD et autres DVD proposés… Et même d’un autre « ancien petit nouveau », à savoir la cassette audio. L’occasion rêvée pour ressortir ses baladeurs des années 80 !
Pour la 48e édition de ce rendez-vous très prisé des amateurs, en plus d’un choix exceptionnel de plus de 100 000 disques vinyles et CD proposés par 35 exposants français et allemands, les habitués trouveront salle de la Bourse des disques originaux et des rééditions d’artistes récemment disparus. Il y en aura pour tous les styles : rock, pop, blues, R’n’B, rap, classique, progressif, alternatif, indépendant, métal… Cette bourse offre en outre aux collectionneurs, amateurs, curieux et nostalgiques du vinyle un choix et une diversité de documents sonores exceptionnels, avec des 33, 45 et 78 tours, des CD, des vidéos… À noter que des stations d’écoute de vinyles et CD seront également à disposition sur place pour permettre de vérifier la qualité des disques avant de les acheter et éviter les mauvaises surprises.
Cette 48e édition sera aussi l’occasion de présenter le tome 2 de la biographie de Mark Knopfler en bande dessinée, « Mark Knopfler, une vie au service de la musique – tome 2 : Dire Straits, le train de la gloire ». L’auteur alsacien Franck Thuillier sera présent sur place pour une séance de dédicaces.
Bourse européenne aux disques et CD, dimanche 13 octobre de 10 h à 18 h salle de la Bourse, place du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny à Strasbourg. Buvette et petite restauration sur place. Entrée : 3,50 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. Plus d’informations sur la page Facebook de l’événement ou www.festival-disque.com
Strasbourg – Animation Ruée sur la bourse aux disques
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles
Près de 800 visiteurs, 35 exposants français et allemands, 100 000 disques: ce sont les chiffres de la 45e édition du salon qui s’est déroulé dimanche salle de la Bourse à Strasbourg. Un franc succès.
Le succès de cet événement ne se dément pas. Impressionnant ! Dès l’ouverture des portes à 10 h, on jouait déjà des coudes pour être le premier à s’emparer d’un titre ou d’une pochette peut être oubliés. Mais vu la quantité et la variété du choix s’étalant sur les tables, tout espoir était permis. On trouvait ou on découvrait tous les styles et tous les genres musicaux (funk, métal, jazz, variété française et étrangère…) dans cet espace où collectionneurs et vendeurs se donnaient volontiers quelques tuyaux à même d’approfondir leur culture ou de lever l’un ou l’autre mystère.
Bien sûr, quelques incontournables comme Johnny Hallyday et les Beatles émergeaient de ce salon où acheteurs ponctuels et passionnés pouvaient trouver facilement l’objet de leur rêve, d’autant plus que les produits mis en vente étaient de qualité.
Cette bourse a confirmé aussi le grand retour du disque vinyle, cependant que le CD reste néanmoins présent. Eh oui, ils étaient bien sympas ces disques en vinyle surgissant d’une belle pochette et rythmant naguère les slows frissonnants de nos seize ans.
« La sonorité du vinyle est bien supérieure à celle d’un CD », nous confiait Nolwenn, étudiante en architecture à Strasbourg, tentant de dénicher un morceau de rock à sa convenance. « Mais surtout, il y a ce craquement qui fait… craquer », nous disait Stéphane en analysant les vertus du vinyle. Des propos glanés lors d’une bourse bien organisée, dans un climat serein, autour de Pierre Steinmetz, responsable du salon. L’oreille tendue vers ces petits trésors musicaux tellement plaisants à écouter. Et tellement rassurants, aussi.
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles Source Journal L’Alsace du 15.01.2018 par Yolande Baldeweck
Vous avez bazardé vos vinyles ? Vous allez le regretter. Même les plus jeunes s’y intéressent, comme en témoigne la bourse aux disques qui se tient deux fois par an à Strasbourg et a attiré, hier, environ 700 visiteurs.
La prochaine bourse aux disques de Strasbourg, avec ses 40 exposants, aura lieu en octobre.
Une statuette de Johnny Hallyday surplombe les bacs de disques d’un spécialiste de l’idole mort en décembre. Photo L’Alsace/ Jean-Marc Loos
« Pendant quinze ans, on ne voyait plus de jeunes. Là ils viennent grâce à la page Facebook » , se réjouit Eric qui, l’instar des autres exposants, applaudit « le retour du vinyle ». Une tendance observée depuis deux, trois ans lors de la bourse aux disques qui se tient, chaque année, en janvier et en octobre à Strasbourg. Et qui est confirmée par la vente de platines dans les grandes enseignes, qui a dépassé celle des lecteurs CD.
Pierre Steinmetz, l’organisateur – et créateur – de cette bourse depuis plus de vingt ans, rappelle que « si le marché de la musique, avec le streaming, est en pleine expansion, tous les autres supports, à part le vinyle, sont en baisse… »
250 000 disques dans les bacs
Pour 3,50 € le ticket d’entrée, les visiteurs obtiennent un sac en jute pour ranger leurs achats. Les 40 exposants proposent quelque 250 000 disques, CD et DVD. La plupart sont spécialisés dans un type de musique. Marion fouille dans les bacs, une liste à la main, pour compléter sa collection de 200 disques, dédiée « aux groupes des années 70 et 80 ». Mais vu les prix, elle compte aussi sur « les marchés aux puces » qui fleurissent à la belle saison. « On y trouve des vinyles à 2 ou 3 euros… » Une autre jeune femme, venue avec son copain musicien, s’intéresse au jazz et au blues, et à Eric Clapton.
Certains collectionneurs sont très actifs. « Un couple du sud de l’Alsace vient me voir dès l’ouverture. On s’appelle régulièrement et ils me disent ce qu’ils recherchent » , explique Michel Lenoir, un exposant parisien qui propose du soul, rock, country des années 50 et 60. Il « vend une histoire ». Deux à trois fois par an, il s’approvisionne en originaux directement aux États-Unis. « C’est le seul vendeur en France spécialisé dans cette époque » , atteste l’ancien organisateur de spectacles Harry Lapp, lui-même collectionneur de plusieurs milliers de disques, CD et DVD. Les deux spécialistes comparent la qualité du son. « Le vinyle, c’est plus chaleureux. Et quand on est un puriste, on recherche le son original. Mais ce qui est enregistré en digital, c’est très bon aussi » , assure Michel Lenoir. Harry Lapp acquiesce, relevant la qualité des enregistrements actuels de musique classique.
Un peu plus loin, Pierre a dédié une partie de son stand à Johnny Hallyday. « Les vrais collectionneurs n’ont pas attendu qu’il soit mort pour acheter ses disques » , lâche-t-il, en observant que « les gens achètent surtout ce qui se vend aussi en grandes surfaces ». Cependant il reconnaît que « les prix ont flambé » depuis le décès de l’idole. Certains de ses originaux se vendent jusqu’à 800 €. Et même 10 000 € pour un enregistrement très rare en turc !
De toute manière, un exposant allemand – qui vend aussi sur internet – constate que « le prix des disques est plus élevé en France qu’en Allemagne ». « Le public aussi est différent selon les pays » , observe Kai Engel qui dispose d’un catalogue de 15 000 disques. Et assure ne vendre qu’en hiver et au printemps…
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles
Près de 800 visiteurs, 35 exposants français et allemands, 100 000 disques: ce sont les chiffres de la 45e édition du salon qui s’est déroulé dimanche salle de la Bourse à Strasbourg. Un franc succès.
Le succès de cet événement ne se dément pas. Impressionnant ! Dès l’ouverture des portes à 10 h, on jouait déjà des coudes pour être le premier à s’emparer d’un titre ou d’une pochette peut être oubliés. Mais vu la quantité et la variété du choix s’étalant sur les tables, tout espoir était permis. On trouvait ou on découvrait tous les styles et tous les genres musicaux (funk, métal, jazz, variété française et étrangère…) dans cet espace où collectionneurs et vendeurs se donnaient volontiers quelques tuyaux à même d’approfondir leur culture ou de lever l’un ou l’autre mystère.
Bien sûr, quelques incontournables comme Johnny Hallyday et les Beatles émergeaient de ce salon où acheteurs ponctuels et passionnés pouvaient trouver facilement l’objet de leur rêve, d’autant plus que les produits mis en vente étaient de qualité.
Cette bourse a confirmé aussi le grand retour du disque vinyle, cependant que le CD reste néanmoins présent. Eh oui, ils étaient bien sympas ces disques en vinyle surgissant d’une belle pochette et rythmant naguère les slows frissonnants de nos seize ans.
« La sonorité du vinyle est bien supérieure à celle d’un CD », nous confiait Nolwenn, étudiante en architecture à Strasbourg, tentant de dénicher un morceau de rock à sa convenance. « Mais surtout, il y a ce craquement qui fait… craquer », nous disait Stéphane en analysant les vertus du vinyle. Des propos glanés lors d’une bourse bien organisée, dans un climat serein, autour de Pierre Steinmetz, responsable du salon. L’oreille tendue vers ces petits trésors musicaux tellement plaisants à écouter. Et tellement rassurants, aussi.
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles Source Journal L’Alsace du 15.01.2018 par Yolande Baldeweck
Vous avez bazardé vos vinyles ? Vous allez le regretter. Même les plus jeunes s’y intéressent, comme en témoigne la bourse aux disques qui se tient deux fois par an à Strasbourg et a attiré, hier, environ 700 visiteurs.
La prochaine bourse aux disques de Strasbourg, avec ses 40 exposants, aura lieu en octobre.
Une statuette de Johnny Hallyday surplombe les bacs de disques d’un spécialiste de l’idole mort en décembre. Photo L’Alsace/ Jean-Marc Loos
« Pendant quinze ans, on ne voyait plus de jeunes. Là ils viennent grâce à la page Facebook » , se réjouit Eric qui, l’instar des autres exposants, applaudit « le retour du vinyle ». Une tendance observée depuis deux, trois ans lors de la bourse aux disques qui se tient, chaque année, en janvier et en octobre à Strasbourg. Et qui est confirmée par la vente de platines dans les grandes enseignes, qui a dépassé celle des lecteurs CD.
Pierre Steinmetz, l’organisateur – et créateur – de cette bourse depuis plus de vingt ans, rappelle que « si le marché de la musique, avec le streaming, est en pleine expansion, tous les autres supports, à part le vinyle, sont en baisse… »
250 000 disques dans les bacs
Pour 3,50 € le ticket d’entrée, les visiteurs obtiennent un sac en jute pour ranger leurs achats. Les 40 exposants proposent quelque 250 000 disques, CD et DVD. La plupart sont spécialisés dans un type de musique. Marion fouille dans les bacs, une liste à la main, pour compléter sa collection de 200 disques, dédiée « aux groupes des années 70 et 80 ». Mais vu les prix, elle compte aussi sur « les marchés aux puces » qui fleurissent à la belle saison. « On y trouve des vinyles à 2 ou 3 euros… » Une autre jeune femme, venue avec son copain musicien, s’intéresse au jazz et au blues, et à Eric Clapton.
Certains collectionneurs sont très actifs. « Un couple du sud de l’Alsace vient me voir dès l’ouverture. On s’appelle régulièrement et ils me disent ce qu’ils recherchent » , explique Michel Lenoir, un exposant parisien qui propose du soul, rock, country des années 50 et 60. Il « vend une histoire ». Deux à trois fois par an, il s’approvisionne en originaux directement aux États-Unis. « C’est le seul vendeur en France spécialisé dans cette époque » , atteste l’ancien organisateur de spectacles Harry Lapp, lui-même collectionneur de plusieurs milliers de disques, CD et DVD. Les deux spécialistes comparent la qualité du son. « Le vinyle, c’est plus chaleureux. Et quand on est un puriste, on recherche le son original. Mais ce qui est enregistré en digital, c’est très bon aussi » , assure Michel Lenoir. Harry Lapp acquiesce, relevant la qualité des enregistrements actuels de musique classique.
Un peu plus loin, Pierre a dédié une partie de son stand à Johnny Hallyday. « Les vrais collectionneurs n’ont pas attendu qu’il soit mort pour acheter ses disques » , lâche-t-il, en observant que « les gens achètent surtout ce qui se vend aussi en grandes surfaces ». Cependant il reconnaît que « les prix ont flambé » depuis le décès de l’idole. Certains de ses originaux se vendent jusqu’à 800 €. Et même 10 000 € pour un enregistrement très rare en turc !
De toute manière, un exposant allemand – qui vend aussi sur internet – constate que « le prix des disques est plus élevé en France qu’en Allemagne ». « Le public aussi est différent selon les pays » , observe Kai Engel qui dispose d’un catalogue de 15 000 disques. Et assure ne vendre qu’en hiver et au printemps…
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles
Musique La nouvelle jeunesse des disques vinyles Source Journal L’Alsace du 15.01.2018 par Yolande Baldeweck
Vous avez bazardé vos vinyles ? Vous allez le regretter. Même les plus jeunes s’y intéressent, comme en témoigne la bourse aux disques qui se tient deux fois par an à Strasbourg et a attiré, hier, environ 700 visiteurs.
La prochaine bourse aux disques de Strasbourg, avec ses 40 exposants, aura lieu en octobre. Photo L’Alsace/ Jean-Marc Loos
Une statuette de Johnny Hallyday surplombe les bacs de disques d’un spécialiste de l’idole mort en décembre. Photo L’Alsace/ Jean-Marc Loos
« Pendant quinze ans, on ne voyait plus de jeunes. Là ils viennent grâce à la page Facebook » , se réjouit Eric qui, l’instar des autres exposants, applaudit « le retour du vinyle ». Une tendance observée depuis deux, trois ans lors de la bourse aux disques qui se tient, chaque année, en janvier et en octobre à Strasbourg. Et qui est confirmée par la vente de platines dans les grandes enseignes, qui a dépassé celle des lecteurs CD.
Pierre Steinmetz, l’organisateur – et créateur – de cette bourse depuis plus de vingt ans, rappelle que « si le marché de la musique, avec le streaming, est en pleine expansion, tous les autres supports, à part le vinyle, sont en baisse… »
250 000 disques dans les bacs
Pour 3,50 € le ticket d’entrée, les visiteurs obtiennent un sac en jute pour ranger leurs achats. Les 40 exposants proposent quelque 250 000 disques, CD et DVD. La plupart sont spécialisés dans un type de musique. Marion fouille dans les bacs, une liste à la main, pour compléter sa collection de 200 disques, dédiée « aux groupes des années 70 et 80 ». Mais vu les prix, elle compte aussi sur « les marchés aux puces » qui fleurissent à la belle saison. « On y trouve des vinyles à 2 ou 3 euros… » Une autre jeune femme, venue avec son copain musicien, s’intéresse au jazz et au blues, et à Eric Clapton.
Certains collectionneurs sont très actifs. « Un couple du sud de l’Alsace vient me voir dès l’ouverture. On s’appelle régulièrement et ils me disent ce qu’ils recherchent » , explique Michel Lenoir, un exposant parisien qui propose du soul, rock, country des années 50 et 60. Il « vend une histoire ». Deux à trois fois par an, il s’approvisionne en originaux directement aux États-Unis. « C’est le seul vendeur en France spécialisé dans cette époque » , atteste l’ancien organisateur de spectacles Harry Lapp, lui-même collectionneur de plusieurs milliers de disques, CD et DVD. Les deux spécialistes comparent la qualité du son. « Le vinyle, c’est plus chaleureux. Et quand on est un puriste, on recherche le son original. Mais ce qui est enregistré en digital, c’est très bon aussi » , assure Michel Lenoir. Harry Lapp acquiesce, relevant la qualité des enregistrements actuels de musique classique.
Un peu plus loin, Pierre a dédié une partie de son stand à Johnny Hallyday. « Les vrais collectionneurs n’ont pas attendu qu’il soit mort pour acheter ses disques » , lâche-t-il, en observant que « les gens achètent surtout ce qui se vend aussi en grandes surfaces ». Cependant il reconnaît que « les prix ont flambé » depuis le décès de l’idole. Certains de ses originaux se vendent jusqu’à 800 €. Et même 10 000 € pour un enregistrement très rare en turc !
Dans l’air du temps
Strasbourg – Bourse aux disques Dans l’air du temps source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 19/01/2018 de J.H.
Carton plein pour la 44e édition de la bourse aux disques de Strasbourg qui s’est déroulée dimanche à la salle de la Bourse.
Les habitués étaient les premiers à attendre l’ouverture à 10h de la bourse aux disques ce dimanche. Ces connaisseurs formaient une queue qui s’étendait sur toute la longueur de la façade de la salle de la Bourse. Émile, retraité, attend l’ouverture et, au-delà de l’objet, ce sont des souvenirs qu’il s’apprête à retrouver parmi les 35 stands d’exposants venus de toute l’Europe.
Un classique très moderne
Pour ses 20 ans, la bourse aux disques a fait salle comble malgré l’absence de ses têtes d’affiche, dont l’ancien DJ du Chalet. Avec plus de 700 entrées, l’organisateur et créateur de cet événement, Pierre Steinmetz, est ravi de constater la diversification de ses publics. Il nous explique que « la musique a le pouvoir de rassembler les gens et la bourse aux disques en est la preuve ». La nouvelle génération, adepte du vintage, dépoussière et redonne vie aux disques vinyles.
C’est grâce aux réseaux sociaux que Vincent, un étudiant strasbourgeois de 23 ans, a découvert cette bourse. Lui n’est là « que pour les groupes anglophones et pour dénicher un disque de David Bowie ».
Pour 3,50 euros, les visiteurs se sont vu offrir l’entrée et un tote-bag, sac en jute très en vogue qui permet de transporter les disques achetés… tandis que la plus chanceuse d’entre eux a gagné une platine neuve.
Cette bourse a une fois de plus démontré que toucher l’objet émettant le son est aussi important que d’être touché par la musique.




2017
44e édition
La 44e édition de la Bourse aux disques de Strasbourg se tiendra ce dimanche 14 janvier de 10 h à 18 h, salle de la Bourse.
Depuis 2016, les ventes de platines disques dépassent les ventes de platines CD, preuve du retour en force du vinyle. En France, leur vente a progressé de 72 % entre 2015 et 2016. Une tendance qui se traduit à la Bourse aux disques de Strasbourg, avec 70 % de disques vinyles proposés dans les bacs.
Classiques et raretés
Plus globalement, plus de 100 000 disques (vinyles – du 33 au 78 tours – et CD), mais aussi des DVD, seront proposés aux amateurs par 35 exposants venus de toute l’Europe. On y trouvera à la fois des disques originaux et des rééditions d’artistes récemment décédés. Parmi les raretés annoncées, The rest of the best des Rolling Stones, A night at the Opera de Queen, le coffret anniversaire des 40 ans de MAGMA 1969- 2009, etc.
Ceux qui voudraient (re) trouver la fièvre du samedi soir iront fouiller dans les bacs de l’ancien DJ du chalet, qui met en vente une grande partie de sa collection. À noter aussi que Dr Julian, spécialisé dans la réparation et la maintenance de platines, sera présent et proposera des diagnostics gratuits.
Bourse aux disques et CD de Strasbourg, dimanche 14 janvier de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, place du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny à Strasbourg. Entrée : 3,50 €. www.festival-disque.com
Amoureux du vinyle
Le rendez-vous des amoureux du vinyle source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 15/01/2017 A. Po.
La 42ème édition de la Bourse aux disques se tiendra ce dimanche à Strasbourg. Trente-cinq exposants venus de toute l’Europe sont attendus salle de la Bourse.

De nombreux amateurs de musique sont attendus salle de la Bourse. photo archives dna
L’organisateur de l’événement, Pierre Steinmetz, se réjouit du retour du vinyle : « Les maisons de disques reviennent vers ce format, après l’avoir abandonné pendant 20 ans. Il s’est vendu plus de vinyles que de CD l’année dernière en Angleterre ».
Quand le numérique entraîne fatalement la chute des ventes physiques, un public toujours plus nombreux, et jeune, plébiscite le vinyle. « C’est un mode d’écoute totalement différent, un rapport physique à la musique. Les plus jeunes y trouvent un son nouveau, plus chaleureux », décrypte Pierre Steinmetz.
La Bourse aux disques a lieu ce dimanche, de 10 h à 18 h, salle de la Bourse à Strasbourg. Entrée : 3,50 euros.

2016
La musique pour tous
La foire aux disques bisannuelle de Strasbourg s’est tenue dimanche à la salle de la Bourse. Elle a attiré, comme de coutume, toutes sortes de curieux.
Strasbourg – Bourse aux disques source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 19/10/2016 A. Po.
Une trentaine d’exposants, marchands ou collectionneurs, ont installé dimanche leurs stands à la salle de Bourse, dès 10 heures. En début d’après-midi, quatre cents personnes étaient déjà passées farfouiller dans les bacs de cassettes et de vinyles.
« La tranche des 20-30 ans est très représentée »
La 22e édition de la bourse aux disques de Strasbourg, rencontre bisannuelle ayant lieu également au mois de janvier, conserve visiblement ses fidèles. Un bref état des lieux permet à Pierre Steinmetz, fondateur d’Eurevent, la société qui organise cette manifestation, de constater qu’on rencontre « toutes sortes de personnes, issues de toutes les catégories socioprofessionnelles ».
En termes de génération, en revanche, « un courant se précise et se confirme : la tranche des 20-30 ans est très représentée depuis une dizaine d’années. Il y a un rajeunissement du public ». À cela, une explication simple, « un retour à des valeurs de qualité de la musique, et d’authenticité des supports ». Parmi lesquels le vinyle est roi, car « il y a un rituel préliminaire à l’écoute. Je reste persuadé que c’est grâce à cette préparation que l’on consomme de la musique de manière tout à fait différente ».
« Je collectionne depuis quarante ans sans avoir vraiment suivi l’évolution technologique, mais je pense qu’il y a quand même une qualité sonore supérieure avec le CD », considère plutôt Philippe Jung, ancien professeur d’histoire. « Ce qui est intéressant en tout cas, c’est de constater une spécificité alsacienne : la proximité de garnisons américaines jusqu’à la fin des années 1980 a induit ici une sensibilité particulière à la musique rock ».
À la recherche de la perle rare
Strasbourg – Dimanche salle de la Bourse Des disques de collection source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 13/10/2016
Près de 35 exposants sont réunis dimanche pour la bourse européenne aux disques et aux CD organisée par Eurevent.
À la recherche de la perle rare. PHOTO archives DNA
La bourse aux disques de Strasbourg rassemble près de 35 marchands de disques européens et leurs quelque 100 000 disques, vinyles, 33 tours, 45 tours, 78 tours, CD, DVD… dans tous les styles, rock, pop, jazz, blues, rap, classiques, R & B, progressif, alternatif, indépendants, métal…
Argument de l’organisateur, Eurevent, on peut toucher l’objet, le regarder de près, mais aussi discuter de sa passion avec les vendeurs.
Eurevent met aussi en avant « l’émotion [que le disque] dégage, souvenir d’ado, découverte, collection, objet de décoration, curiosité, plaisir d’écouter de la musique… »
À raison de deux sessions annuelles (la prochaine a lieu le 15 janvier 2017), le salon mise sur le retour du vinyle dans les années 2010.
Ce salon du disque est l’héritier du festival européen du disque de Strasbourg qui était né en 1994 au parc des expositions du Wacken.
Dimanche 16 octobre de 10 h à 18 h salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Tarif : 3,5 €. Buvette et petite restauration sur place.
Un petit tour demain à la bourse aux disques
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 16 janvier 2016
Un petit tour demain à la bourse aux disques
La 40e bourse aux disques de Strasbourg se déroule ce dimanche, salle de la Bourse, de 10 h à 18 h. L’occasion de « chiner » des raretés sur vinyle ou sur CD.
Le salon du disque strasbourgeois occupe deux fois par an la salle de la Bourse. Il fait se rencontrer collectionneurs, amateurs et marchands de disques dans une ambiance et un cadre unique.
Sur vinyles ou CD, le visiteur peut aussi bien trouver la pièce rare que la bonne affaire.
En chiffres, la bourse aux disques de Strasbourg, c’est plus de 40 exposants français et allemands, plus de 250 000 disques, CD et DVD.
Le public acheteur de 33 et de 45 tours est désormais transgénérationnel, avec l’arrivée sur ce marché d’adolescents et de jeunes gens. Or, pour soupeser un vinyle « vintage », examiner sa pochette ou l’état du disque, rien de tel qu’un salon. Fini les mauvaises surprises de la vente par correspondance…
À la salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, ce dimanche, de 10 h à 18 h. Entrée : 3,50 € et buvette avec petite restauration sur place.



2015
Strasbourg – Bourse aux vinyles Disquaire Day
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 13/10/2015 – NG
Pour les fans et les amateurs de vinyle, ce dimanche 11 octobre était la date à ne pas manquer. Salle de la Bourse à Strasbourg se tenait le 39e salon du disque, de 10h à 18h.
« Le vinyle n’a pas encore fait son dernier tour » clame le prospectus de cette 39e bourse aux disques. « Il fait beau aujourd’hui, il y aura peut-être plus de monde que les années précédentes », se réjouit Florent qui s’occupe de l’accueil.
Ce salon ne regroupe pas moins de 30 exposants français et allemands. Autant de fans de 33, 45 et 78 tours qui proposent leurs collections à la vente. Une belle opportunité pour les vrais collectionneurs « qui viennent directement dès l’ouverture le matin à 10h » et aussi pour les simples amateurs « qui viennent plutôt l’après-midi en famille, pour se remémorer de beaux souvenirs d’ados », précise l’organisateur, Pierre Steinmetz.
En milieu de matinée de nombreux curieux et connaisseurs avaient fait le déplacement. Une majorité d’hommes qui fouinent et cherchent une perle rare. Romario, 19 ans, arborant un style de rockeur, nous explique, des CDs plein les mains, qu’il collectionne les CD et que malgré son jeune âge il aime les vinyles.
« Une jeune génération pointe le bout de son nez dans nos salons, explique Pierre Steinmetz. Ils ne sont pas aussi nombreux que nous à l’époque de la sortie des vinyles, mais ça vient d’une façon différente de consommer la musique. » Puis il continue : « Je suis né au début des années 1970 et pour écouter de la musique, à notre époque, c’était plus périlleux que d’allumer son walkman. »
Les amoureux du vinyle ont pu se rendre sur place « rien que pour l’ambiance et pour les prix attractifs », nous explique Sebastian, un allemand de 38 ans qui vient pour la troisième fois. Autant dire que le bon vieux disque à de beaux jours devant lui.
Tendance vinyle
Strasbourg – Dimanche 11 Octobre à la salle de la Bourse
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 19/10/2015
Tendance vinyle
Le salon du disque de Strasbourg revient salle de la Bourse avec une trentaine d’exposants. Neufs, d’occasion, grands classiques, raretés, il y en a pour tous les budgets.
Le vinyle est dans l’air du temps et pour Pierre Steinmetz, d’Eurevent, ça conforte la bourse aux disques qu’il organise depuis 1994, semestrielle depuis 2006, ce qui fait 39 éditions.
Il observe ainsi l’arrivée d’une nouvelle génération d’amateurs de vinyles, autour de la vingtaine, sensible à cette autre façon de consommer la musique. « Il y a tout un rituel, on est plus à l’écoute qu’avec un support numérique », souligne Pierre Steinmetz.
800 visiteurs par édition
À ces nouveaux consommateurs s’ajoutent les « vieux de la vieille », collectionneurs qui n’ont jamais lâché le disque et traquent les raretés.
La fréquentation, en légère progression, est de 800 personnes en moyenne par salon.
Dans les bacs du salon, on trouve de tout, encore des CD, mais de moins en moins. Le vinyle, lui, bénéficie de nombreuses rééditions.
Les premiers prix sont à 2 € pour un 33 tours de variété standard.
Des pressages originaux se trouvent à 150 ou 200 €. Et puis il y a des disques plus rares, comme ce 45 tours d’Elvis Presley parti à 1 000 € lors d’un salon.
Dimanche 11 octobre de 10h à 18h, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Entrée : 3,5 €. www.festival-disque.com
Le vinyle résiste au temps
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 14/01/2015 C.G.-M.
À la recherche d’un album non réédité, d’une pochette manquante ou d’un nouveau groupe, les amateurs de musique ont tenté de trouver leur bonheur, dimanche matin, à la bourse aux disques organisée par la société Eurevent dans la salle de la Bourse.
« C’est celui-là , je vais enfin pouvoir réparer une erreur de jeunesse », se réjouit Patrick en tenant entre ses mains l’un des rares albums de mariage de John Lennon et de Yoko Ono. « Le son est mauvais, il y a beaucoup de crissements mais c’est le disque original de pressage japonais. Je ne l’avais pas acheté quand j’étais jeune et je l’ai regretté », confie ce passionné des Beatles.
Le disque qu’il convoitait depuis près de 40 ans
Lors de la bourse aux disques organisée dimanche matin par la société Eurevent dans la salle de la Bourse, il a pu trouver l’article qu’il convoitait depuis près de 40 ans.
Comme lui, de nombreux collectionneurs épluchent les bacs des quelque trente exposants à la recherche d’une perle rare. « On nous demande autant de classiques que de nouveautés », constate Oliver Brandt, un exposant venu de Worms, spécialisé dans le hard rock et le metal. Jacques Meckert flâne du côté du rock indépendant à la découverte de nouveaux titres. « Je regarde surtout les vinyles car c’est avec eux que j’ai commencé à aimer la musique », explique-t-il.
« Le vinyle connaît un deuxième cycle de vie. C’est unique pour un support musical, note Pierre Steinmetz, l’organisateur. Je suis surpris de voir des gens qui achètent des vinyles sans avoir le matériel audio pour l’écouter. Ce qui compte, c’est la valeur de l’objet, son toucher. »
Le disque microsillon a de nombreux adeptes parmi les jeunes. Louise Valet est sensible au son qu’il émet. « Je préfère écouter des musiques de films avec un 33 tours plutôt que sur mon mp3 », affirme la jeune femme. Tristan Niklaus y est lui aussi attaché. « Je cherche des vinyles car ces objets ont une culture, une histoire. Et avoir la pochette est important, elle offre un beau visuel. »
———–
Strasbourg – Salle de la Bourse dimanche : Le disque vinyle en vedette
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 10/01/2015
Collectoo, la plus grande bourse aux disques de la région avec plus de 35 exposants a lieu demain à la salle de la Bourse à Strasbourg.
Avec un net retour du disque vinyle ces quatre dernières années, le 33 tours fait plus que de la résistance : même les maisons de disques sortent à nouveau une édition vinyle/33 t lors de la sortie d’un nouvel album.
Inventé en 1946, commercialisé en 1948, le disque vinyle ou le disque microsillons bat tous les records de longévité alors que l’industrie avait programmé sa mort pour la fin des années 80 avec la sortie du CD.
Rien ne passe comme prévu : le CD s’est dématérialisé en se transformant en fichier numérique qui s’est d’abord échangé
illégalement sur internet avec un impact sur les ventes des CD.
Une qualité sonore unique
Dans les années 2000, les maisons de disques relancent des petites productions vinyles en édition limitée et collectors uniquement sur des artistes de renom : c’est un succès commercial pour chaque opération. C’est probablement à cette période que les maisons de disques ont compris que le vinyle n’avait pas encore fait son dernier tour.
Les années 2010 marquent son retour en force avec une édition en disque vinyle lors de la sortie d’un nouvel album pour un très grand nombre d’artistes. Sans compter les très nombreuses rééditions en vinyles. Aujourd’hui, les maisons de disques peuvent aussi compter sur Antoine de Caunes qui fait partie des plus grands ambassadeurs du vinyle. Quand il présente la sortie d’un nouvel album, il montre la pochette du disque au format 12’’.
Pourquoi achète-t-on un disque vinyle ? D’abord pour la qualité sonore unique, malgré la fragilité du support, ensuite pour la
qualité artistique de la pochette, diront les plus pragmatiques. En vérité, on ne sait jamais trop pourquoi… C’est tout simplement l’émotion qu’il dégage : souvenir d’ado, découverte, collection, objet de décoration, curiosité et/ou le plaisir d’écouter de la musique…
Qui achète un disque ? C’est là que le vinyle est magique : il est à nouveau intergénérationnel avec le retour des jeunes et des ados depuis quelques années. Il cible toutes les catégories sociales professionnelles.
Où trouver le plus large choix de disques vinyles ? Sur la toile, mais l’appréciation de la qualité et l’état du disque n’est pas facile. Le plus large choix reste à la bourse aux disques de dimanche à Strasbourg avec 35 exposants français et allemands qui proposent près de 100 000 disques vinyles et
CD dans tous les styles de musiques : rock, pop, jazz, blues, rap, classique, R & B, progressif, alternatif, indépendants, métal…
Dimanche 11 janvier de 10 h à 18 h. Salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Bourse européenne aux disques. Entrée : 3,5 €.



2014 20 ans de la bad de strasbourg
Le vinyle n’est pas mort !
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 22/10/2014 par S.0.
La bourse aux disques a eu un grand succès. Photo DNA – Cédric Joubert
La salle de la Bourse a accueilli, dimanche, plus de 30 exposants français et allemands lors de la 20e édition de la bourse aux disques.
« Le succès est bien au rendez-vous, ce qui prouve que le support vinyle n’est pas mort comme l’avaient prévu certains ! », déclare fièrement Pierre Steinmetz à la salle de la Bourse, dimanche. « Le public est varié : il y a ceux qui viennent pour des pièces rares qui coûtent des centaines d’euros et le public de 3 euros », explique celui qui est derrière cette initiative, née dans le cadre de son BTS Action commerciale. L’idée de réunir des exposants de disques européens à Strasbourg s’est concrétisée en 1994 : 11 expositions en tout au palais des fêtes avec un pic de 5 500 entrées payantes dans les années 2000. Depuis, ce rendez-vous est donné salle de la Bouse.
L’indémodable disque microsillon
L’espace est évidemment réduit et on peut compter 30 exposants cette année au lieu des 150 lors de l’édition 2005. Mais les quelque 400 passionnés et amateurs qui se sont déplacés en moins de deux heures confirment leur engouement pour l’indémodable disque microsillon. Michel Lenoir – qui se fait appeler Mike The Black – un notaire qui expose depuis des années, a vendu une centaine de disques dans la matinée seulement. Connu pour exposer sur son stand le style rock des années 60, de nombreuses personnes s’y précipitent comme Dominique, venu avec sa fille de 18 ans, Hélène. Une dizaine de vinyles sous les bras, il considère que « le son est différent et donne une ambiance spéciale. C’est tout ce que n’écoutent pratiquement plus les jeunes en ce moment : de la vraie musique avec de vrais musiciens. » En tout, une dizaine de stands où des milliers d’artistes de tous les univers et de toutes les époques se sont côtoyés durant une journée, pour le plus grand plaisir des amoureux de la musique.
—–
Mon beau vinyle, roi des platines, Strasbourg Bourse aux disques, salle de la Bourse
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 28/10/2014
Lors d’une précédente édition du salon du disque, salle de la Bourse. Photo archives DNA
Affaire de collectionneurs, de DJ’s, le vinyle voit ses ventes progresser depuis plusieurs années. Dimanche de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, trente exposants présenteront leurs plus beaux disques 33 et 45 tours, ainsi que des CD d’occasion, à Strasbourg.
Inventé en 1946, commercialisé depuis 1948, le 33 tours et son petit frère, le 45 tours, ont failli disparaître. Avant de resurgir sur le marché de la musique depuis le début des années 2010.
Les années 2010 marquent un retour en force, avec une édition en disque vinyle lors de la sortie d’un nouvel album pour un très grand nombre d’artistes. Sans compter les très nombreuses rééditions en vinyle.
Ce rebond demeure toutefois assez marginal. En 2012, les ventes de vinyles représentaient moins de 1 % des ventes de musique sur supports ou « dématérialisée » en France. Les motivations d’achat de vinyles sont multiples : beauté des pochettes et des disques eux-mêmes, pérennité relative du support, qualité analogique du son. Affaire d’amateurs, de collectionneurs, de DJ’s, le disque vinyle se vend neuf ou d’occasion. Demain, au salon du disque de Strasbourg, seront présents trente vendeurs de vinyles et de CD. Plus de 100 000 disques vinyle et CD seront proposés au public.
Bourse européenne aux Disques & CD, dimanche 19 octobre 2014, de 10 h à 18 h. Salle de la Bourse – place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Entrée : 3,50 €.
Tendance vinyle
Strasbourg – Dimanche 11 Octobre à la salle de la Bourse
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 19/10/2015
Tendance vinyle
Le salon du disque de Strasbourg revient salle de la Bourse avec une trentaine d’exposants. Neufs, d’occasion, grands classiques, raretés, il y en a pour tous les budgets.
Le vinyle est dans l’air du temps et pour Pierre Steinmetz, d’Eurevent, ça conforte la bourse aux disques qu’il organise depuis 1994, semestrielle depuis 2006, ce qui fait 39 éditions.
Il observe ainsi l’arrivée d’une nouvelle génération d’amateurs de vinyles, autour de la vingtaine, sensible à cette autre façon de consommer la musique. « Il y a tout un rituel, on est plus à l’écoute qu’avec un support numérique », souligne Pierre Steinmetz.
800 visiteurs par édition
À ces nouveaux consommateurs s’ajoutent les « vieux de la vieille », collectionneurs qui n’ont jamais lâché le disque et traquent les raretés.
La fréquentation, en légère progression, est de 800 personnes en moyenne par salon.
Dans les bacs du salon, on trouve de tout, encore des CD, mais de moins en moins. Le vinyle, lui, bénéficie de nombreuses rééditions.
Les premiers prix sont à 2 € pour un 33 tours de variété standard.
Des pressages originaux se trouvent à 150 ou 200 €. Et puis il y a des disques plus rares, comme ce 45 tours d’Elvis Presley parti à 1 000 € lors d’un salon.
Dimanche 11 octobre de 10h à 18h, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Entrée : 3,5 €. www.festival-disque.com
Le vinyle : star des années 2000
Devant les bacs, les quelque 400 à 500 visiteurs touchent avec précaution les disques enveloppés dans une pochette plastique. Pour la 20e année consécutive, amateurs, collectionneurs et professionnels du disque se sont retrouvés salle de la Bourse, hier à Strasbourg. L’occasion de partager cette passion pour le vinyle qui semble de plus en plus prisé.
« On voulait faire découvrir à nos enfants l’objet et le son particulier du vinyle, explique Christophe venu avec sa femme Sophie et ses deux enfants, Margaux, 14 ans, et Arthur, 12 ans. À Noël, on leur a acheté les vinyles de Black Eyed Peas et de Stromae. La musique est différente avec le vinyle, c’est vrai qu’il faut accepter les défauts, mais c’est surtout un objet qui a une certaine prestance. »
Prochain rendez le 19 octobre
Jeunes, moins jeunes, issus de tous les milieux : tout le monde est venu fouiller dans les bacs, à la recherche de l’objet rare ou d’un souvenir d’enfance.
Une quarantaine d’exposants, des particuliers et des professionnels, ont proposé aux curieux des milliers de vinyles amassés depuis des années. Comme Toufik Assal, 34 ans et collectionneur depuis ses 17 ans. « Ça fait la deuxième fois que l’on vient, explique le jeune homme. Ce que j’aime dans le vinyle, c’est que lorsqu’on l’écoute, c’est le produit original, celui des années 60. »
ACDC, Rolling Stones, Miles Davis, The Beatles, et d’autres : tous en grand format, en version originale, et à tous les prix allant de 5 à 300 euros. Devant les bacs remplis, les quelque 400 à 500 visiteurs touchent avec précaution ces disques enveloppés dans une pochette plastique. C’est presque un rituel pour Pierre Steinmetz, organisateur de l’événement depuis 20 ans : « Pour certains, le vinyle aurait une âme, une odeur, pour d’autres ce sera le son qui est intéressant. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’on commence à revoir des jeunes de 18-20 ans. »
Aujourd’hui, le vinyle n’est plus seulement la star des années 60 ou 70, mais pourrait devenir celle des années 2010.
Alors avis aux amateurs et collectionneurs, le prochain rendez-vous se fera le 19 octobre prochain, à Strasbourg.
La bourse aux disques de Strasbourg fête ses 20 ans
Désormais ouverte que sur une seule journée, la bourse aux disques de Strasbourg a attiré près d’un millier de visiteurs hier. Une bonne affluence qui a marqué les 20 ans de la manifestation.
Source journal L’Alsace du 13/01/2014 par Geneviève Daune-Anglard, photo journal L’Alsace 2014
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 13/01/2014 par A.A.
Devant les bacs, les quelque 400 à 500 visiteurs touchent avec précaution les disques enveloppés dans une pochette plastique. Pour la 20e année consécutive, amateurs, collectionneurs et professionnels du disque se sont retrouvés salle de la Bourse, hier à Strasbourg. L’occasion de partager cette passion pour le vinyle qui semble de plus en plus prisé.
« On voulait faire découvrir à nos enfants l’objet et le son particulier du vinyle, explique Christophe venu avec sa femme Sophie et ses deux enfants, Margaux, 14 ans, et Arthur, 12 ans. À Noël, on leur a acheté les vinyles de Black Eyed Peas et de Stromae. La musique est différente avec le vinyle, c’est vrai qu’il faut accepter les défauts, mais c’est surtout un objet qui a une certaine prestance. »
Prochain rendez le 19 octobre
Jeunes, moins jeunes, issus de tous les milieux : tout le monde est venu fouiller dans les bacs, à la recherche de l’objet rare ou d’un souvenir d’enfance.
Une quarantaine d’exposants, des particuliers et des professionnels, ont proposé aux curieux des milliers de vinyles amassés depuis des années. Comme Toufik Assal, 34 ans et collectionneur depuis ses 17 ans. « Ça fait la deuxième fois que l’on vient, explique le jeune homme. Ce que j’aime dans le vinyle, c’est que lorsqu’on l’écoute, c’est le produit original, celui des années 60. »
ACDC, Rolling Stones, Miles Davis, The Beatles, et d’autres : tous en grand format, en version originale, et à tous les prix allant de 5 à 300 euros. Devant les bacs remplis, les quelque 400 à 500 visiteurs touchent avec précaution ces disques enveloppés dans une pochette plastique. C’est presque un rituel pour Pierre Steinmetz, organisateur de l’événement depuis 20 ans : « Pour certains, le vinyle aurait une âme, une odeur, pour d’autres ce sera le son qui est intéressant. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’on commence à revoir des jeunes de 18-20 ans. »
Aujourd’hui, le vinyle n’est plus seulement la star des années 60 ou 70, mais pourrait devenir celle des années 2010.
Alors avis aux amateurs et collectionneurs, le prochain rendez-vous se fera le 19 octobre prochain, à Strasbourg.
———
Strasbourg Salon du disque
Le vinyle fait de la résistance
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA du 11/01/2014 par Ju.MA.
Plus de 100 000 disques seront proposés salle de la Bourse, au grand bonheur des passionnés de son. Photo archives DNA – Jean-François Badias
En 20 ans, la bourse aux disques de Strasbourg, qui se tiendra dimanche, a suivi l’évolution d’un marché marqué par la révolution numérique mais où le vinyle a survécu.
En janvier 1994, la première bourse aux disques de Strasbourg se tenait au Wacken et réunissait 170 exposants. « On y vendait surtout des CD d’occasion. Les vinyles étaient bradés à 5 francs, et même moins cher en fin de salon », se souvient Pierre Steinmetz, l’organisateur du salon.
Nouvelle dimension, vingt ans plus tard : la salle de la Bourse suffit à contenir les 40 exposants qui ont réservé leur stand, ce dimanche. Et ce sont essentiellement des disques vinyles qui seront proposés. Le téléchargement et les baladeurs numériques ont en effet provoqué le déclin du CD.
Mais, à l’heure de la dématérialisation des supports, nombreux sont les nostalgiques qui recherchent dans les bacs un 33 tours des Stones ou des Beatles. Ils sont suivis par toute une génération élevée au CD ou au MP3, également attirée par cet objet vintage. La rondeur et la netteté, l’émotion provoquée par ce son expliquent en partie cette mode.
Les maisons de disque suivent la tendance : ainsi « High hopes », le nouvel opus de Bruce Springsteen, qui sortira officiellement ce lundi, sera également disponible en vinyle. Malgré sa progression (les ventes ont presque été multipliées par trois depuis 2007), le bon vieux 33 tours demeure un marché de niche, quasi réservé aux passionnés de son – le prix n’y étant pas étranger.
Mais, ce dimanche, Pierre Steinmetz et son équipe tiennent à fêter l’anniversaire de leur salon. Avis aux nostalgiques : des photos de la première édition seront projetées tout au long de la journée. Et un sac en tissu « collector » sera offert à chaque visiteur, qui trouvera aisément de quoi le remplir parmi plus de 100 000 disques proposés dans les bacs.
Dimanche 10 janvier. Bourse aux disques, de 10h à 18h, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Entrée : 3,50 €.





2013
Strasbourg Disques & Cie
Strasbourg Salle de la bourse – Strasbourg Disques & Cie
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA – du 23 octobre 2013 – Photo DNA – par L. W.
Rendez-vous traditionnel des passionnés de musique, la bourse aux disques de Strasbourg a ouvert ses portes pour sa 35e édition. Visiblement, le vinyle a de plus en plus la cote.
Un quart d’heure après l’ouverture des portes, la salle de la bourse est pleine et certains ont déjà quelques pièces sous le bras. Les connaisseurs, le regard aux aguets, sont prêts à dénicher des trésors. Sur certains stands, on les voit sortir les disques de leur pochette pour en vérifier l’état pendant que d’autres commencent à marchander.
Cela fait partie du jeu, selon Violette: «Quand on prend plusieurs disques d’un coup, il ne faut pas hésiter à obtenir un prix.»
Fidèle au rendez-vous depuis cinq ans, cette fan de rock est aujourd’hui à la recherche de vinyles du groupe The Cranberries. En quelques minutes, elle a déjà conclu plusieurs affaires: « Je connais trois exposants ici. À chaque fois, je leur dis ce qu’il me faut et je suis sûre de pouvoir trouver mon bonheur la prochaine fois.»
«Il me ramène toujours des merveilles et en bon état»
Il en va de même pour Renée : une pile de vinyles attendait cette passionnée de country sur le stand de Michel Lenoir. Une sélection venue directement des États-Unis, où l’exposant se rend régulièrement depuis 23 ans. « Il me ramène toujours des merveilles et en bon état ! Car il est très soucieux de la qualité. Je lui fais confiance », confie-t-elle en montrant les disques de Charlie Rich et Dolly Parton tirés du bac à l’instant. Sa passion de la musique, Renée la partage avec son mari qui l’accompagne à chaque édition. Un vrai « couple vinyle », comme elle dirait. Au fil des éditions, la plupart des commerçants ont appris à garder le contact avec leurs acheteurs. Comme 90% sont des habitués, selon Pierre, l’organisateur, les exposants n’hésitent plus à demander les coordonnées pour pouvoir mieux répondre à la demande de chacun.
Sans oublier de distribuer leur carte aux nouveaux intéressés comme Damien, qui a récemment démarré sa collection. Ce dernier discute avec un exposant fan de Mickaël Jackson, tout comme lui. «Apparemment, il a plus de 20 000 CD du chanteur. J’en suis encore loin…» plaisante le jeune homme qui vient de se laisser convaincre pour deux albums qu’il ne connaît pas.
Lui qui ne cherche pas de collectors, s’étonne cependant des prix qui s’élèvent parfois à plus d’une centaine d’euros alors qu’il en trouve parfois à 2€ sur les brocantes. «Mais ils sont rarement en bon état» confie-t-il. «Ici on est sûr de la qualité et on vient avant tout pour l’ambiance.»
Ainsi, la bourse aux disques de Strasbourg est devenue pour beaucoup un rendez-vous inscrit au calendrier. De quoi rendre fier son organisateur, qui s’apprête à fêter les 20 ans de l’événement en janvier prochain. Un soulagement également pour les exposants, rassurés par le retour en force du vinyle. Alors qu’il y a cinq ans, « on se demandait ce qu’il allait advenir du marché… » note Pierre.
par L. W., publiée le 23/10/2013
Salle de la Bourse Le disque vinyle tourne toujours
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA – du 20 octobre 2013 – Photo DNA
Les 30 exposants de la Bourse aux disques vinyles proposeront plus de 100 000 documents sonores à la vente. Photo archives DNA
Depuis plus de 20 ans maintenant, les disques vinyles ont disparu des bacs de nos disquaires. Pourtant, les collectionneurs, amateurs et accrocs du vinyle sont toujours nombreux. Les 30 exposants européens les aideront à compléter leurs collections en leur offrant un choix immense de documents sonores, de la musique classique jusqu’au rock (33 tours, 45 tours, 78 tours).
Bourse européenne aux disques vinyles, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, de 10h à 18h. Entrée : 3,5 €.
————————————————–
Strasbourg Bourse aux disques Tournez platines !
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA – du 18 octobre 2013 – Photo DNA – Marie Jousseaume
Ça tourne pour les disques. Vinyles, CD et DVD sont une nouvelle fois à l’honneur ce dimanche 20 octobre.
La 35e édition de la bourse aux disques de Strasbourg aura lieu à la salle de la Bourse, dimanche de 10 h à 18 h, pour le plus grand bonheur des amateurs et des collectionneurs de vinyles. Au rendez-vous, plus d’une trentaine d’exposants européens et quelque 100 000 disques et CD où tous les genres musicaux sont représentés, de la variété française en passant par l’électro et le rock’n’roll.
Un son différent
Pour satisfaire les amoureux du son comme de l’objet de collection, on trouvera aussi bien des 33, 45 que des 78 tours ainsi que des CD et des DVD. Un jeune public de plus en plus présent découvre ici une qualité de son, tandis que les adultes se replongent dans leurs souvenirs.
L’enthousiasme pour les disques ne semble pas faiblir, bien au contraire. En effet, pas moins de 700 personnes sont attendues salle de la Bourse dimanche. La raison du succès ? Un son différent, « chaud », mais aussi l’émotion, les sensations, voire l’histoire qui ressurgit avec l’objet.
On notera également que la bourse aux disques fêtera ses 20 ans en janvier 2014.
Dimanche 20 octobre, salle de la Bourse, de 10 h à 18 h. Tarif : 3,5 €.
———-
Strasbourg Bourse aux disques – Strasbourg Le vinyle a la pochette dure
Source DNA Dernière Nouvelle d’Alsace – DNA – du 14 janvier 2013 – Photo DNA – Jean-Christophe Dorn
Le petit business du vinyle ne connaît pas la crise. Photo DNA – Jean-Christophe Dorn
On faisait à nouveau la queue devant la salle de la bourse hier matin à Strasbourg. À 10h, la bourse aux disques a rouvert ses portes pour la journée, au grand bonheur des collectionneurs… et des vendeurs !
Encore plus d’exposants, pour encore plus de visiteurs ! Pour la première bourse 2013, les stands de disques envahissent même l’estrade. Plus prometteuse que la dernière (600 entrées) selon Pierre, organisateur, cette édition a donc beaucoup mieux démarré : « Les exposants habituels sont encore là, mais on en accueille de nouveaux, notamment un Hollandais. »
« Je suis surpris de voir autant de jeunes »
Du côté des acheteurs, on croise des visages familiers. Le public reste fidèle, la bourse de Strasbourg ne s’essouffle pas. Les exposants renouvellent sans cesse leurs bacs, s’adaptant à la demande. « Certains clients n’hésitent pas à contacter les vendeurs à l’avance, pour être sûrs de trouver ce qu’ils cherchent », explique Pierre.
Le public aussi se renouvelle et devient intergénérationnel. « Je suis surpris de voir autant de jeunes ! C’est prometteur. » Le vinyle attire une nouvelle génération, « sûrement grâce à la communication faite autour ces dernières années ».
Un exemple avec Romain, présent pour la première fois. Habitué des CD, ce sont des amis qui lui ont fait découvrir les vinyles. « J’y ai pris goût depuis un an ! En plus du son, plus agréable, il y a le côté nostalgique. »
D’après l’un des exposants, si « ça remarche », c’est grâce aux rééditions. « Mais soyons réalistes, ça n’a rien à voir avec les disques de l’époque… »
Nicolas semble d’accord. Chaque année pour lui, c’est la fouille dans les bacs pour trouver des tirages originaux. Mais pour d’autres, la question ne se pose pas. On vient là « pour le plaisir de fouiller », pour échanger entre passionnés.
On aime le vinyle pour son aspect et les souvenirs, l’époque qu’il rappelle…
Reste la question fatidique des prix. La bourse est-elle encore le lieu des bonnes affaires ? Si globalement, le public semble satisfait – « Les vendeurs s’alignent sur les prix du marché et d’internet » –, pour certains, ça reste cher.
Tom a trouvé ce qu’il cherchait : un disque de Janis Joplin à 20€. « Mais j’espère trouver moins cher un peu plus loin… » En effet, l’exposant fixe ses prix librement. Nicolas l’a bien compris : avant de passer aux achats, il fait un tour complet. « Là, j’ai juste acheté un Pink Floyd et un original de Black Sabbath, pour 22€. Mais j’en ai mis de côté sur d’autres stands ! »
Florian, autre habitué, vient sans idées précises, mais prévoit toujours un budget. « On ne sait jamais sur quoi on va tomber. J’ai déjà vu de belles pièces de collection… mais ça peut vite revenir cher. »
Pourtant, les transactions s’enchaînent et les exposants ont rarement le temps de souffler. Visiblement, quand on aime, on ne compte pas… Pas d’inquiétude alors : le vinyle est loin d’être dépassé, et la bourse de Strasbourg déjà prête pour un nouveau tour…
Prochaine bourse aux disques le 20 octobre 2013.
————————
Strasbourg Un nouvel engouement pour le disque vinyle
source Journal L’Alsace du 14 janvier 20103 – Photo Jean-Marc Loos
D’une année sur l’autre, la fréquentation est plus nombreuse, salle de la Bourse à Strasbourg.
Plus de 800 personnes ont fréquenté, hier à Strasbourg, le Salon européen du disque, à la recherche de l’objet rare. « Nous avions connu un essoufflement entre 2000 et 2010, mais ces dernières années, il y a un retour du public », se félicite Pierre Steinmetz, qui organise des salons du disque depuis dix-neuf ans dans la région. D’évidence une passion, comme d’ailleurs pour la plupart des exposants amateurs qui viennent proposer leurs vinyles et CD, pour « en acheter d’autres ».
Mais il y a aussi des professionnels, qui viennent d’Allemagne et des Pays-Bas, mais aussi de Toulouse, Caen ou encore de la région parisienne. « Il y a un retour net du vinyle, qui représente au moins 60 % de l’offre, contre 30 % il y a quelques années », observe l’organisateur, en se félicitant aussi que, « depuis deux ans, on note un rajeunissement du public ». Il pourra le vérifier lors du prochain salon, en octobre.
Strasbourg Un nouvel engouement pour le disque vinyle
source Journal L’Alsace du 14 janvier 20103 – Photo Jean-Marc Loos
D’une année sur l’autre, la fréquentation est plus nombreuse, salle de la Bourse à Strasbourg.
Plus de 800 personnes ont fréquenté, hier à Strasbourg, le Salon européen du disque, à la recherche de l’objet rare. « Nous avions connu un essoufflement entre 2000 et 2010, mais ces dernières années, il y a un retour du public », se félicite Pierre Steinmetz, qui organise des salons du disque depuis dix-neuf ans dans la région. D’évidence une passion, comme d’ailleurs pour la plupart des exposants amateurs qui viennent proposer leurs vinyles et CD, pour « en acheter d’autres ».
Mais il y a aussi des professionnels, qui viennent d’Allemagne et des Pays-Bas, mais aussi de Toulouse, Caen ou encore de la région parisienne. « Il y a un retour net du vinyle, qui représente au moins 60 % de l’offre, contre 30 % il y a quelques années », observe l’organisateur, en se félicitant aussi que, « depuis deux ans, on note un rajeunissement du public ». Il pourra le vérifier lors du prochain salon, en octobre.
————————————————————————————–
Strasbourg 250 000 disques
Source Journal L’Alsace du 11 janvier 2013 – Photo L’Alsace
Une des plus grandes bourses de la région.
La bourse aux disques de Strasbourg se déroule ce dimanche 13 janvier à la Salle de la Bourse de 10 h à 18 h. Un endroit où se rencontrent les collectionneurs, amateurs et marchands de disques dans une ambiance et un cadre unique. Bref, c’est la fête du disque emplie d’émotion et de souvenir où l’on rencontre ses stars préférées : vinyles ou CD et où l’on trouve aussi bien la pièce rare que la bonne affaire. En chiffres, la bourse aux disques de Strasbourg, c’est la plus grande bourse aux disques de l’Est de la France avec plus de 30 exposants français et allemands et l’offre de plus de 250 000 disques, CD et DVD.
Y ALLER Dimanche 13 janvier à la Salle de la Bourse de 10 h à 18 h. Entrée : 3,50 €.
Les vinyles ont la cote
Strasbourg Bourse aux disques dimanche, salle de la Bourse Les vinyles ont la cote
SOURCE DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE – Strasbourg – 10 janvier 2013
Le 34 e salon du « disque et de ses collectionneurs » se déroule ce dimanche de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, à Strasbourg.
Ce dimanche13 janvier, plusieurs centaines de passionnés des galettes de vinyle écumeront les stands d’une trentaine d’exposants du 34 e salon du disque vinyle Collectoo, salle de la Bourse.
Le disque vinyle a progressivement disparu des magasins voici près de vingt-cinq ans. Il regagne toutefois du terrain ces dernières années, pour plusieurs raisons, dont la qualité particulière du son, chaud et « organique », plus chatoyant que celui des supports numériques. Les DJ’s ont d’autre part remis au goût du jour l’utilisation des vinyles. Alors que les ventes de CD déclinent dramatiquement, celles des 33 t reprennent une petite place.
Des perles rares et chères
Dans le commerce, des disques vinyles neufs se vendent entre dix et vingt euros. Sur le marché de l’occasion, on trouve des albums à des prix astronomiques, soit de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros pour des albums rares à extrêmement rares. La bourse aux disques de Strasbourg comptera une trentaine d’exposants, proposant des galettes de tous styles musicaux. Ces exposants présenteront au total plus de 200 000 disques.
Prix d’entrée : 3,50 €. Site web : www.festival-disque.com
Dimanche 13 janvier de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, place du Maréchal De Lattre de Tassigny.
—————————————————————————————————————————-
Strasbourg Bourse aux disques ce dimanche Des vinyles par milliers
SOURCE DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE – Strasbourg – 10 janvier 2013
Le 34 e « salon du disque et des collectionneurs » se déroulera dimanche de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, à Strasbourg.
Alors que les ventes de CD déclinent furieusement, le petit marché du disque vinyle se porte bien, paradoxalement. Des centaines de collectionneurs font vivre les spécialistes du disque d’occasion. Une trentaine d’entre eux sera présente à la bourse aux disques Collectoo de Strasbourg, ce dimanche 13 janvier de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, place du maréchal De Lattre. Les exposants devraient proposer près de 200 000 disques à la vente.
Prix d’entrée au salon : 3,50 €. Site web : www.festival-disque.com








2012
Le disque est reparti pour un tour
Strasbourg Salon : Le disque est reparti pour un tour
Collectionneurs ou amateurs se sont retrouvés dimanche à la salle de la Bourse pour la 33 e édition du salon du disque de Strasbourg. Avec une trentaine d’exposants et plus de 250 000 vinyles, CD et DVD, l’endroit a su une fois encore ravir les amoureux du disque.
Ce salon, ouvert dès 10 h, est devenu pour beaucoup une tradition, voire un moment de retrouvailles. « La bourse aux disques, c’est surtout une ambiance, un lieu d’échange », explique Pierre Steinmetz, organisateur de l’événement. En moyenne, 800 personnes viennent chaque année vider les bacs.
Présent depuis 18 ans, Pierre Steinmetz constate que la demande s’accentue vers le vinyle. « Aujourd’hui, il représente 80 % des ventes du salon, alors qu’en 2000 il était pratiquement inexistant ». Pour expliquer ce phénomène, beaucoup évoquent le côté émotionnel. Les clients parlent d’un véritable objet de collection, une création artistique entière, jusqu’à la pochette. Pour eux, le vinyle a toute une histoire. Mais selon l’organisateur, c’est avant tout une question de son…
Pour ou contre le vinyle
Moins bon sur CD ? Si cet habitué de la bourse est convaincu – « Des vinyles ? Je n’ai que ça à la maison ! » – son ami affirme que la qualité du son est meilleure sur CD. « Il faut être réaliste, le vinyle, c’est plus chaleureux mais vous aurez toujours les craquements ». Brice, autre habitué, n’a pas de préférence : « Ça dépend des groupes ». Il vient ici pour la musique et le plaisir. Loin d’être collectionneur, il est seulement à la recherche de quelques raretés à prix bas.
On soulève là un autre débat, celui du prix : pour les quatre vinyles qu’il tient en main, notre amoureux du vinyle a dépensé 60 €. « Ça reste cher » confie-t-il. Malgré tout, il a prévu un budget de 150 € pour le plaisir de « fouiller dans les bacs ».
Brice observe que « les prix deviennent moins intéressants aujourd’hui ». Un stand plus loin, Laurent confirme : « Ce n’est pas l’endroit où l’on fait vraiment des affaires ». Pourtant, il vient de négocier « New Model Army », un vinyle de 1989 qu’il écoutait au lycée, à moins 20 %. Ça reste une « petite affaire » pour ce Mulhousien habitué des brocantes. « Sur les marchés, les prix sont cassés alors qu’ici, les exposants connaissent la valeur des disques… »
Ce n’est pas cet exposant, disquaire à Metz, qui contestera : « Tu peux trouver un disque à 1 € sur un marché, alors qu’il vaut en réalité une fortune. C’est au bonheur la chance… ».
Adria, lui, est là depuis l’ouverture. En deux heures, il a trouvé une dizaine de disques à prix intéressant dont « Djangologie », de Django Reinhardt qu’il a obtenu pour 5 €. « Je suis content, en boutique je l’aurais payé environ 15 € ». Originaire de Barcelone, où les prix sont nettement moins élevés, la bourse aux disques est pour lui le meilleur endroit pour les « bons plans » à Strasbourg.
Reste l’alternative d’Internet, nouveau marché du disque. Mais là se pose la question de la garantie. Le Barcelonais prévient : il faut veiller à l’état de l’objet, « fragile ». « Sur Internet, on n’est jamais sûr. Dans les salons, les vendeurs sont généralement honnêtes. » Laurent est du même avis. Il n’achète que des CD neufs en ligne. « Je n’ai pas confiance. Ici, on peut au moins voir le disque ». Effectivement, la vigilance s’observe : sur plusieurs stands, des clients inspectent l’objet en détail avant de conclure la transaction…
Un marché prometteur
Si la demande tend vers un retour aux produits « anciens », le public semble, lui, s’être rafraîchi et diversifié. Les habitués sont toujours là – « On voit toujours les mêmes ici, c’est fou ! » – mais les jeunes sont de plus en plus nombreux. Bizarrement, ils reviennent aux disques. « Peut-être grâce aux chanteurs comme David Guetta qui les réutilisent pour leur musique », suppose Pierre Steinmetz.
Pourtant, les nouveaux supports se multiplient et la qualité du mp3 est nettement meilleure qu’au début de l’ère numérique. Alors, pourquoi ce retour à l’ancien ? Pour Laurent, le vinyle c’est aussi « la nostalgie du lycée ». Le disque serait donc un objet de collection mais surtout d’affection…
Prochaine bourse aux disques le 13 janvier 2013 à la salle de la Bourse de 10 h à 18 h.
Pour l’amour du son
Source DNA, DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE , par Ju.M., publié le 12/10/2012
STRASBOURG Bourse aux disques Pour l’amour du son
Avec près de 100 000 vinyles (et quelques CD) dans ses bacs, la 33 e édition de la bourse aux disques va attirer dimanche les nostalgiques de ces années 60 à 80 où la planète vivait au rythme des 33 tours.
Réaction face à la dématérialisation de la musique, mode du vintage, amour du son ? Depuis trois ou quatre ans, le disque vinyle effectue un retour en force. Cet objet, que l’on imaginait d’un autre temps, voit ses ventes progresser : selon une étude de Nielsen Scan publiée sur le site du magazine musical américain Billboard, les ventes de vinyles aux Etats-Unis ont atteint 3,2 millions d’unités sur les neuf premiers mois de cette année 2012, soit une progression de 16,3 % par rapport à la même période de l’an dernier. Bien entendu, cette hausse ne compense pas la baisse globale des ventes de disques…
Voir, toucher, sentir
Et puis, l’on s’arrache surtout les éditions des années 1960 à 1980, parce que beaucoup d’albums de ces années-là n’ont pas été réédités. Une grosse part des achats de vinyles d’occasion est réalisée via Internet. « Mais, selon moi, mieux vaut voir le vinyle avant de l’acquérir, observer s’il n’est pas rayé, vérifier l’état de la pochette », estime Pierre Steinmetz, organisateur de la bourse aux disques et ancien collectionneur.
Voir, toucher, et même sentir : le vinyle agit sur les amateurs comme une madeleine de Proust. L’aiguille qui se pose sur le disque, le crépitement leur donnent des frissons. Au-delà, les « audiophiles », tels que les désigne Pierre Steinmetz « ne jurent que par le son du vinyle, d’une qualité incomparable par rapport à celui du support numérique ». D’autant plus que, si l’on a bien pris soin de ses 33 et 45 tours, le support ne s’altère pas avec le temps.
Rock indépendant, jazz, variété française, pop, les trente exposants présents ce dimanche salle de la Bourse, proposeront des albums de tous styles musicaux, classique excepté (la bourse étant bisannuelle, l’exposant spécialisé a l’habitude de venir en janvier). En fouillant bien, chacun pourra y trouver sa perle rare.
Dimanche 14 octobre. Bourse aux disques, de 10h à 18h, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny.


2011 & 2010
À la recherche du Graal
SOURCE et PHOTO DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE
le 14/10/2011 02:01
Strasbourg / Bourse aux disques
À la recherche du Graal
Amateurs de vinyle et collectionneurs ont rendez-vous dimanche à la Bourse aux disques. Entre nostalgie, fétichisme et bonnes affaires.
Même si depuis 1991 le vinyle a été victime de la révolution technologique et de l’arrivée du CD, il demeure immortel.
Car le vinyle, c’est un art de vivre la musique et pour certains, même, un objet de culte.
C’est également du concret dans un monde tourné vers le virtuel. Rien que les pochettes de disque sont souvent des collectors, et donc des pièces très recherchées.
Dimanche, salle de la Bourse, amateurs, collectionneurs ou simples visiteurs se plongeront dans les bacs à la recherche de la bonne affaire ou du vinyle coup de cœur.
À la recherche de la bonne affaire ou du coup de cœur
D’autant qu’un large choix sera possible : 33 tours, 45 tours, 78 tours, albums cultes de rock et pop, variétés françaises et internationales, mais également quelques DVD. Au total une bourse de 100 000 disques et CD.
Une trentaine d’exposants et une forte délégation allemande et même européenne sont attendus.
Car la bourse aux disques a repris du poil de la bête. En sommeil jusqu’il y a encore trois ou quatre ans en raison des ventes en ligne et du téléchargement, elle connaît un nouvel essor, au point que des maisons de disque n’ont pas hésité à rééditer sur vinyle des succès de groupes internationaux, comme les Beach Boys, par exemple.
P.Schw
Bourse européenne aux disques et CD, dimanche 16 octobre (10 h-18 h), salle de la Bourse à Strasbourg. Entrée : 3,50 €.
—————————————————————————————————————————————————————————
SOURCE et PHOTO DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE
le 17/01/2011 03:56
Strasbourg / Bourse aux disques
33 tours et puis s’en vont
La 30e édition de la bourse aux disques Collectoo se tenait hier salle de la Bourse. Plus de 100 000 disques vinyle, CD et DVD étaient proposés aux passionnés de musique venus au rendez-vous biannuel, désormais sérieusement concurrencé par la vente de disques sur Internet.
La ballade musicale démarre sur un air de Supertramp. Cette année, 32 exposants dont une douzaine d’allemands proposaient sur leurs stands de la musique ska, punk, grunge, du rock français mais aussi des musiques de film, du jazz classique ou funk, du hip hop et du R’n’b.
Pour Pierre Steinmetz, organisateur de la bourse aux disques pour la société événementielle Eurevent, célébrer la trentième édition de la Bourse aux disques est une « belle récompense ». « On a commencé l’aventure en 1994 où on a lancé le Festival européen du disque au Wacken avec un camarade de BTS et aujourd’hui, ça fait 17 ans que ça dure », dit-il, plein de souvenirs et de belles rencontres dans le rétroviseur.
« Un rendez-vous strasbourgeois de grande qualité »
Jean-Pierre Cottin, lui, est originaire de Nancy et exposait pour la première fois cette année. De sa collection héritée d’un oncle fou de musique, il proposait sur son étal à peu près 500 vinyles de fado portugais, de flamenco, et de grandes vedettes espagnoles. Un stand plus loin, Hisham, spécialisé en musique afro-américaine et habitué des conventions de disques européennes. Il avoue une préférence pour celle de Strasbourg, de « grande qualité et avec de fins connaisseurs ». Il parle de la concurrence de la vente de disques sur Internet : « C’est dur pour nous de faire le poids par rapport à des vendeurs américains qui ont des stocks fous et cassent les prix sur la toile».
Devant son stand, Jean-Michel, 38 ans, arrivé le premier ce matin, désespère de ne pas avoir trouvé le double CD « Hanoï » d’Indochine : « Ce n’est pas faute d’avoir fouillé les bacs », confie-t-il. Et pour ceux qui n’auraient pas pu se déplacer hier, la prochaine édition de la bourse aux disques est prévue le 16 octobre prochain, même heure, même endroit !
Vinyle, tu me fais tourner la tête
SOURCE et PHOTO DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE
Strasbourg / Bourse aux disques – DNA 14 janvier 2011
Vinyle, tu me fais tourner la tête
DNA 14/01/2011 – Les passionnés de musique se donnent rendez-vous dimanche, salle de la Bourse, pour la 30e édition du salon du disque Collectoo.
Vingt ans après la disparition du vinyle, ce support continue de faire des adeptes. (Photo archives DNA)
Vingt ans après sa disparition dans les bacs des disquaires, le vinyle n’a pas dit son dernier mot. Pour preuve, Collectoo organise dimanche 16 janvier sa 30e bourse aux disques. L’événement s’adresse tant aux collectionneurs qu’aux amateurs de vinyles. Ils pourront y trouver disques, CD, albums culte de rock et pop, variétés françaises et internationales, et également quelques DVD.
Le retour d’un public jeune
« Beaucoup de gens gardent chez eux des vinyles pour des raisons affectives et certaines pièces ont de la valeur sans que leurs propriétaires ne le soupçonnent, d’où l’intérêt de cette bourse », explique Pierre Steinmetz, l’organisateur de l’événement qui se déroule deux fois par an, depuis 1996. Il ajoute : « C’est également l’occasion pour les collectionneurs d’échanger des conseils et de se retrouver autour d’une même passion. Certains viennent juste pour faire estimer la valeur de leur collection afin de la revendre par la suite. D’autres viennent chercher des pièces moins répandues. »
En tout, 32 exposants, professionnels et particuliers, originaires du Grand Est, de l’Allemagne et de Paris, sont attendus dans la salle de la Bourse, qui aura des airs de grande discothèque pour l’occasion. Deux nouveautés cette année : un exposant originaire de Nancy, qui proposera de la musique latino, et un Allemand spécialisé dans le hard métal.
« Presque tous les styles de musique seront représentés, assure Pierre Steinmetz, du rock des années 50 et 60 au hip hop, en passant par le rap, le classique, le jazz, le rock progressif et même des courants plus marginaux. »
La clientèle se situe en général autour d’une moyenne d’âge de 40-50 ans. Mais depuis deux ans, le vinyle attire de nouveau un public jeune, qui a longtemps boudé ce support. Les vinyles sont également prisés par les DJ qui les utilisent sur leurs tables de mixage. Ici, c’est souvent le disco qui l’emporte. « Le marché du vinyle suit la tendance des artistes qui sortent des albums ou partent en tournée, note également Pierre Steinmetz. En tête, on retrouve Johnny Hallyday, Mylène Farmer et le groupe Indochine. »
Pour les passionnés, le CD et les nouveaux supports ne parviendront pas à détrôner le légendaire disque noir : « Le charme du vinyle réside dans sa pochette et dans la rondeur du son, qui est beaucoup plus chaleureux que celui des supports numériques actuels », explique l’organisateur. Les maisons de disques l’ont bien compris, c’est pourquoi elles sont plusieurs à rééditer les titres à succès de grands groupes, comme les Beach Boys.
Une différence subsiste toutefois : le prix. En effet, pour s’offrir un vinyle, il faut compter à partir de 10-15 euros pour le simple vinyle et jusqu’à 600 euros pour des albums rares. « Certains prix montent même jusqu’à 2000 ou 3000 euros, mais ça reste exceptionnel », souligne Pierre Steinmetz. Les CD, eux, sont plus abordables et figureront dans les bacs « bonnes affaires ». En tout, près de 800 personnes sont attendues ce dimanche.
Marine Daviller
Le salon se tiendra dimanche 16 janvier de 10 h à 18 h, salle de la Bourse, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Entrée : 3,5 €.
Le rendez-vous des collectionneurs
SOURCE et PHOTO DNA – DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE – Photo DNA – Johanna Leguerre
le 25/10/2010 04:12
Strasbourg / Bourse aux disques
Le rendez-vous des collectionneurs
Hier, les amoureux de musique se sont retrouvés à la bourse aux disques de Strasbourg. Au total, ils étaient plus de 700 à avoir fait le déplacement.
Le vinyle a toujours ses adeptes. (Photo DNA – Johanna Leguerre)
14 h. Les pièces rares se sont envolées depuis plusieurs heures, mais cela n’empêche pas la salle de la Bourse d’être pleine. Pour ces habitués en quête du CD ou du vinyle de leurs rêves, cette bourse aux disques est un moment fort de l’année.
Un vinyle, c’est presque un objet d’art
Même s’il y a encore quelques années, les organisateurs n’étaient pas sûrs de pouvoir continuer cette manifestation. « Il y a trois ans encore, plus personne ne s’intéressait à la bourse aux disques. Le marché du CD allait mal. C’était le début des ventes en ligne et du téléchargement », se souvient Pierre Steinmetz, un des organisateurs de la bourse.
Mais depuis deux ans, avec le grand retour du vinyle, les affaires semblent reprendre. « Avant, 70% des produits proposés étaient des CD, maintenant, il y a plus de 60% de vinyles. » Jeremy, 22 ans, explique ce phénomène : « J’achète peu de CD, je n’en vois pas l’intérêt car je peux les télécharger. Par contre, un vinyle, c’est autre chose. Les pochettes sont souvent très belles, c’est presque un objet d’art. Du coup, j’en achète beaucoup. »
Si les organisateurs se montrent très positifs, ce n’est pas forcément le cas des exposants et de certains habitués. Beaucoup regrettent l’époque du « festival européen du disque » (arrêté en 2005) qui avait lieu au parc des expositions du Wacken. À l’époque, il y avait 150 exposants (contre 30 à la bourse aux disques). « Il y avait bien plus de choix », explique Pierre.
Si cette année, la bourse a repris du poil de la bête, tous savent que le marché ne se prête plus à de grandes manifestations.
A.-D.H.

Strasbourg / Bourse aux disques
À la recherche du Graal
